Absorbant 300 fois son poids

Un pansement pour les plaies exsudatives

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Publié le 24/02/2020
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Face aux plaies très exsudatives, notamment les ulcères veineux, il faut choisir un pansement qui maintienne la plaie humide mais sans macération.

L’exsudat jour un rôle essentiel dans la cicatrisation de la plaie : il prévient le dessèchement, diffuse les facteurs de croissance, favorise la prolifération et la migration des cellules réparatrices des tissus, apporte des nutriments essentiels au métabolisme cellulaire et permet l’autolyse des tissus morts. Pour autant, une plaie ne doit pas être trop humide, la macération provoquant des retards de cicatrisation. Aussi les pansements sont-ils choisis selon leur pouvoir d’absorption en fonction du volume de l’exsudat avec, par ordre d’absorption, les hydrogels (qui n’ont aucun pouvoir d’absorption), les hydrocolloïdes, les hydrocellulaires, et enfin les super-absorbants, capables d’absorber 300 fois leur poids. « Les pansements ultra-absorbants sont particulièrement indiqués pour les plaies modérément à très exsudatives, comme les ulcères veineux », souligne Clarisse Robin, IDE au CHU d’Angers.

Le pansement super-absorbant Vliwasorb Pro (Lohmann & Rauscher) est composé d’une couche souple en polyéthylène, qui vient au contact de la plaie pour limiter l’adhérence et faciliter l’application même dans les zones difficiles à panser ; d’un noyau en billes de polyacrylate extrêmement absorbantes et qui limitent les protéases, délétères pour la cicatrisation ; d’une couche de diffusion en non-tissé bleue super absorbante, qui protège les bords de la plaie contre la macération et favorise la cicatrisation ; et enfin d’une couche de protection efficace même sous pansement compressif, qui protège la literie et les vêtements du patient. Ce qui permet à la fois de maintenir la cicatrisation en milieu humide tout en protégeant les bords de la plaie de la macération et en réduisant la formation des odeurs.

En pratique, parmi les nombreuses tailles proposées, il faut choisir les dimensions qui recouvrent la peau perilésionnelle sur au moins 3 cm. Le pansement sera fixé par une bande ou autre dispositif adapté et sera renouvelé en fonction du volume des exsudats.

Symposium des laboratoires Lohmann & Rauscher

Dr Maia Bovard-Gouffrant

Source : Le Quotidien du médecin