Le paracétamol, l’aspirine et l’indométacine inhibent la production de testostérone chez l’adulte et seraient donc des perturbateurs endocriniens, selon une étude de chercheurs de l’INSERM (Bernard Jégou et coll. Unité 1085, Rennes). Leur étude a été menée sur des échantillons de tissu testiculaire d’hommes adultes, mis en culture avec du paracétamol ou des AINS (aspirine, indométacine). « À des concentrations équivalentes à celles retrouvées dans le plasma en cas de prise de ces molécules, chacune d’elles perturbe la production d’hormones stéroïdiennes et d’autres facteurs nécessaires à la masculinisation et la fertilité », explique B. Jégou.
Cette observation « incite à la vigilance chez les gros consommateurs d’antalgiques, notamment les sportifs de haut niveau », soulignent les chercheurs.
Human Reproduction, 12 mai 2013.
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