Le ministère de la Santé prévoit des restructurations et des fermetures de services de chirurgie ayant une « faible activité », conséquences d’un plan d’économies basé sur le développement de l’ambulatoire, écrit-il dans une lettre aux agences régionales de santé (ARS). La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a toutefois assuré lundi qu’il n’y avait pas de « plan de fermeture d’unités de chirurgie », ni de « liste de services de chirurgie menacés de fermeture ou de restructuration ».
Le développement de la chirurgie ambulatoire doit permettre des « économies de fonctionnement » évaluées « à environ 600 millions d’euros » à horizon 2020, précise la direction générale de l’offre de soins (DGOS) dépendant du ministère de la Santé, dans une instruction révélée par « le Figaro ».
Taux d’ambulatoire : des objectifs élevés
Ces économies doivent être « modulées dans le temps » afin de tenir compte entre autres « de la mise en œuvre des restructurations, notamment des fermetures de services ayant une faible activité de chirurgie », selon la DGOS.
Le ministère quantifie « à titre indicatif » à moins de 2 101 actes de chirurgie par an le volume de séjours « faible », ajoute ce courrier qui fixe les objectifs du programme national de développement de la chirurgie ambulatoire pour les années 2015-2020. La DGOS précise aux ARS que l’objectif est d’atteindre au taux global national de chirurgie ambulatoire de 66,2 % à horizon 2020. L’objectif pour 2015 est d’atteindre 52,5 %.
« Le développement de la chirurgie ambulatoire doit permettre aux établissements de santé de réaliser des économies de fonctionnement au fur et à mesure que la pratique ambulatoire se généralise en substitution des prises en charge d’hospitalisations complètes et que les organisations sont restructurées en conséquence », peut-on lire.
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