Le bilan « plutôt positif pour la santé des enfants » analyse la DREES, au regard des sept objectifs de la loi de santé publique. Le taux de mortalité infantile (3,7 décès d’enfant de moins d’un an pour 1 000 enfants nés vivant en 2010) a considérablement diminué au cours de cinquante dernières années et se place à un niveau inférieur à celui de l’Union européenne. Néanmoins le taux reste stable depuis 5 ans alors qu’il continue à baisser dans bon nombre de pays européens. Les fréquences de surpoids et d’obésité se sont stabilisées chez les enfants et ont même légèrement reculé chez les plus jeunes (5-6 ans). De même, l’état de santé bucco-dentaire s’améliore, la prévalence du saturnisme a été divisée par 20 depuis les années 1995-1996. Les accidents de la vie courante des moins de 15 ans, une des principales causes de décès à ces âges, ont vu leur mortalité associée diminuer. En revanche, la couverture vaccinale reste nettement insuffisante pour la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR) et l’hépatite B pour les nourrissons. De même, les taux d’hospitalisation pour asthme chez les enfants les plus jeunes sont en augmentation ces dernières années. « Le contrôle et le traitement de l’asthme paraissent insuffisants avec près d’un tiers des enfants dont l’asthme serait non contrôlé », souligne le rapport.
Santé des plus jeunes
Publié le 15/03/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9099
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