Pressions industrielles, menaces de licenciement, mises au placard... Les lanceurs d’alerte s’exposent à de multiples représailles, au point que certains d’entre eux pourraient renoncer à tirer la sonnette d’alarme face à un risque sanitaire. La loi pourrait bientôt leur offrir des garanties. L’Assemblée nationale doit examiner le 31 janvier prochain un texte précisant le statut des lanceurs d’alerte et renforçant leur protection vis à vis de leur employeur notamment.
Ces mesures sont-elles nécessaires ? Tout le monde n’est pas de cet avis. « Il faut aussi se protéger des lanceurs d’alerte », confiait au « Quotidien » Louis-Marie Houdebine, directeur de recherche honoraire à l’INRA, car « n’importe qui à l’heure qu’il est peut s’autoproclamer lanceur d’alerte et être automatiquement repris par les médias ». Anne Perrin, présidente de la section rayonnements non ionisants de la SFRP souligne également le risque que l’alerte se substitue à l’expertise scientifique.
Croyez-vous au rôle des lanceurs d’alertes ? Doivent-ils bénéficier d’un statut particulier ? Quel crédit leur accorder ? Le recours systématique au scandale médiatique ne risque-t-il pas de disqualifier l’expertise scientifique ?
À vous de débattre...
Pour perdre du poids, le jeûne intermittent est équivalent aux régimes hypocaloriques
Cirrhose : le shunt porto-cave ferait mieux que les bêtabloquants pour prévenir des ruptures de varices gastriques
Les intoxications liées aux produits à base de CBD augmentent, selon l’ANSM et l’Anses
La consommation de cannabis double le risque de décès cardiovasculaire