Le centre de planification de Bondy Nord est particulièrement vigilant aux violences faites aux femmes. « Lorsque les mères viennent faire suivre les enfants, on essaie de les voir aussi, elles, car alors, leurs maris ne posent pas problème », explique le Dr Emmanuelle Piet.
Dans le département, 23 % des femmes venues pour un avortement connaissent des violences autour de la grossesse. En outre, 23 % des 28 femmes qui ont eu recours à un dispositif de protection ont accouché prématurément et 7 % à domicile.
Emmanuelle Piet demande donc à ce que les textes rappellent que la prise en compte de la violence fait partie des missions des centres de planifications. Elle suggère également de rendre systématique un interrogatoire sur cette question lors de l’examen du 4e mois de grossesse et de mieux sensibiliser les professionnels de santé. Ernestine Ronai, missionnée par Najat Vallaud-Belkacem, espère aboutir à une circulaire pour inscrire la question des violences envers les femmes dans la formation initiale des médecins.
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