Selon la CNAM, les statines (utilisées par 6,4 millions de patients pour des remboursements de 1,2 milliard d’euros) représentent un « potentiel d’économies de 500 millions d’euros par an ». La caisse a conduit une étude sur l’efficacité comparée de la simvastatine 20 mg (molécule génériquée) et de la rosuvastatine 5 mg (non génériquée) en termes de morbimortalité. Près de 165 000 patients ont été suivis sur une période moyenne de trois ans, ayant débuté un traitement par statines en prévention primaire. La caisse estime qu’« il n’existe pas de différence significative d’efficacité sur la morbimortalité » entre les deux molécules.
Pour l’assurance-maladie, l’enjeu est de taille : la rosuvastatine (Crestor®, 30 % des prescriptions de statines en France) arrive en troisième position des médicaments remboursés (338 millions d’euros) en 2012. Selon la caisse, un traitement par rosuvastatine 5 mg représente en France 17,5 euros par mois contre 10,7 euros pour les génériques de la simvastatine 20 mg, soit un coût plus élevé de 64 %.
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