Pr Martine Duclos : L’activité physique, tant qu’elle est adaptée, peut se prescrire dans tous les cas d’ALD. Elle doit cependant être personnalisée, basée sur une évaluation préalable et demeurer progressive. Elle nécessite un suivi et une évaluation régulière par le médecin traitant. Aujourd’hui, les praticiens ne sont pas du tout formés pendant leurs études. Il n’existe que quelques sessions de formation continue.
Sur quel référentiel le médecin peut-il s’appuyer pour être guidé dans sa prescription ?
Pr M. D. Je fais partie des experts de la HAS qui travaillent sur les recommandations (attendues en septembre, NDLR). Un guide méthodologique permettra au médecin d’identifier l’activité à prescrire en fonction de la pathologie, aussi bien pour le diabète de type II, les maladies cardiovasculaires chez les sujets âgés, les BPCO ou les cancers. Ces recos indiqueront les précautions à prendre, les examens à réaliser au préalable et le niveau d’intensité de l’activité (léger à modéré) adapté à la pathologie. Ce guide va déjà lever certaines barrières vis-à-vis des risques que pourraient encourir les patients.
* Médecin du sport et présidente du comité scientifique de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS)
Pr Martine Duclos* « L’activité physique doit être personnalisée »
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