Conflit religieux, épidémie : comment on parlera de nous dans 1000 ans

Les nouvelles recherches font apparaître une thèse peu connue de la disparition de la culture européenne. Des analyses de momies (on est dans de la science fiction, hein ! On peut imaginer qu’on fait des momies !!) ont révélé une augmentation anormale de décès au début du 2e millénaire. Les théories en cours parlaient de guerre de religion, maintenant difficiles à comprendre pour nos civilisations actuelles du 3e millénaire.

Or on a retrouvé des restes ARN de virus virulents, qui entretiendraient la thèse d'une participation virale à la disparition d'une partie de la population appelée européenne. L’origine de ce virus reste difficile à déterminer, mais a touché principalement les populations européennes, même si on en retrouve des traces dans tous les continents.

De grands lieux de rassemblement regroupant plusieurs milliers de personnes ont été mis à jour dans plusieurs métropoles, aujourd’hui disparues. Étaient-ce des lieux de sacrifices expiatoires ? Ou des lieux de culte ? De nouvelles recherches permettraient de statuer. L’ignorance des dirigeants de l'époque ne leur a pas permis de comprendre que ces rassemblements ne faisaient qu'empirer le mal. Qui aujourd'hui laisserait des cantines ouvertes face à une épidémie ? Il est aussi possible que, pour éviter une crise sociale, les dirigeants aient choisi de sacrifier une partie de la population.

Ces choix sont difficiles à comprendre à notre époque. Mais retournons 1 000 ans en arrière… La médecine n'est pas aussi évoluée que maintenant, l’obscurantisme règne encore. Ne condamnons pas nos ancêtres à l’aune de notre culture.

La rougeole a décimé les populations d'Amérique du sud, au moins autant que les conquistadores et la religion catholique. Le Covid a-t-il fait de même ? (...) La situation actuelle, conflit religieux, épidémie, me fait penser à ce qu'ont pu vivre les populations précolombiennes en 1 500. Et vive la vie ! Parce qu'au final, c' est toujours elle qui gagne.