Notre société n’est faite que de déprimes, de procéduriers. J’ai 70 ans étais gyneco-obstétricienne dans un CHU. Externe, interne et chef de clinique, on se battait pour prendre des gardes ; on était content d’apprendre. Certains patrons étaient plus exigeants que d’autres. Comme dans toute société, il y a les « cools » et les plus rigides et c’est très bien, c’est ainsi qu’on se fait une personnalité.
Actuellement le mot « travail » est devenu un « gros mot », avant on ne comptait pas ses heures de présence à l’hôpital. Actuellement nous avons bien du mal de voir, parmi cette jeune génération, le médecin qu’on choisira quand on en aura besoin ; malgré tout, il y en a encore qui aiment leur métier plus que leur loisir et l’argent mais ils se font rares.
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