Comme il l’a dit à la radio ce matin, le Pr Philippe Juvin, chef du service des urgences d’HEGP (hôpital européen Georges Pompidou) vient de vivre « une nuit de cauchemar » avec la prise en charge des blessés acheminés dans son service depuis les six sites visés par les attentats.
« Nous avons appliqué le Plan Blanc, qui a parfaitement fonctionné, mais au milieu de la nuit la charge a été telle que j’ai adressé un appel à l’aide sur mon compte twitter : j’ai appelé les médecins présents dans le 15ème arrondissement à venir nous rejoindre. Trois d’entre eux sont venus aussitôt, des internes et externes de Bretagne qui se trouvaient de passage dans la capitale. D’autres les ont rejoints un peu plus tard. Ils nous apporté un réconfort inestimable. L’un d’eux, un gériatre, a pu s’occuper des personnes âgées qui attendaient, un chirurgien a réalisé des sutures. Grâce à eux, j’ai pu répartir les patients selon les urgences et les compétences. Leur intervention nous a permis de tenir. »
Mais au petit matin, ces volontaires accourus dans la tourmente ont quitté l’HEGP sans se faire remarquer. « Je n’ai même pas pu les remercier et j’en suis vraiment peiné car leur confraternité a été formidable. Peuvent-ils m’envoyer un message sur mon compte, que je leur exprime toute ma reconnaissance ? », demande le PU-PH, par l’intermédiaire du « Quotidien .
Par ailleurs élu local (maire de la Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine) et élu européen (député Les Républicains), le Pr Juvin insiste sur une priorité pour la suite : « Il faut sécuriser au maximum tous les lieux publics. »
« Nous avons appliqué le Plan Blanc, qui a parfaitement fonctionné, mais au milieu de la nuit la charge a été telle que j’ai adressé un appel à l’aide sur mon compte twitter : j’ai appelé les médecins présents dans le 15ème arrondissement à venir nous rejoindre. Trois d’entre eux sont venus aussitôt, des internes et externes de Bretagne qui se trouvaient de passage dans la capitale. D’autres les ont rejoints un peu plus tard. Ils nous apporté un réconfort inestimable. L’un d’eux, un gériatre, a pu s’occuper des personnes âgées qui attendaient, un chirurgien a réalisé des sutures. Grâce à eux, j’ai pu répartir les patients selon les urgences et les compétences. Leur intervention nous a permis de tenir. »
Mais au petit matin, ces volontaires accourus dans la tourmente ont quitté l’HEGP sans se faire remarquer. « Je n’ai même pas pu les remercier et j’en suis vraiment peiné car leur confraternité a été formidable. Peuvent-ils m’envoyer un message sur mon compte, que je leur exprime toute ma reconnaissance ? », demande le PU-PH, par l’intermédiaire du « Quotidien .
Par ailleurs élu local (maire de la Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine) et élu européen (député Les Républicains), le Pr Juvin insiste sur une priorité pour la suite : « Il faut sécuriser au maximum tous les lieux publics. »
Article précédent
Après sa nuit d'attentats aux urgences, un interne témoigne : « Quand on aime, on compte. Les uns sur les autres »
Article suivant
Attentats : une nuit de « chaos organisé » aux urgences, un médecin raconte
Le premier médecin arrivé, en voisin, à la brasserie La Belle Equipe raconte
À l’Hôtel-Dieu, le film de la prise en charge psy des victimes
Après sa nuit d'attentats aux urgences, un interne témoigne : « Quand on aime, on compte. Les uns sur les autres »
Le message du Pr Juvin aux médecins volontaires de la nuit du cauchemar à l'HEGP
Attentats : une nuit de « chaos organisé » aux urgences, un médecin raconte
Pour le Dr Bonnot, intervenu à la Bonne Bière, « certains blessés auraient pu être sauvés »
Padhue : Yannick Neuder promet de transformer les EVC en deux temps
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne