L’Observatoire Fiducial des médecins généralistes, dont les ratios d’analyse sont établis à partir des résultats 2021 de 450 cabinets sélectionnés des 3 500 médecins clients de l’entreprise, a publié mardi 20 septembre une étude faisant office de photographie de la profession.
Économiquement, leurs revenus augmentent. La moyenne des honoraires en 2022 est de 194 013 euros ; en hausse par rapport à 2021 (178 187 euros). Il en est de même pour les résultats d’exploitation moyens : 113 922 euros en 2022, contre 105 164 euros en 2021. L’étude montre qu’en honoraires, 8 % du panel gagne en moyenne moins de 100 000 euros par an ; 26 % de 100 000 à 150 000 ; 29 % de 150 000 à 200 000 ; 17 % de 200 000 à 250 000 ; 10 % de 250 000 à 300 000 et 11 % plus de 300 000. Les rétrocessions d’honoraires sont elles de 10 189 euros en moyenne (soit 5 % des recettes à l’année).
10 % des recettes consacrées au loyer
L’Observatoire Fiducial détaille également les postes de dépenses de leur panel. Les généralistes ont un loyer moyen de 679 euros par mois, soit 10 % des recettes. Il varie de 643 euros pour une ville de moins de 20 000 habitants contre 757 dans une ville entre 20 000 et 100 000 habitants ; et 712 euros pour une ville de plus de 100 000 habitants.
Mais l’étude dresse également un portrait-robot du généraliste. Les praticiens clients de Fiducial sont en grande majorité des hommes (71 %), contre 29 % de femmes. L’âge moyen est de 58 ans, mais la classe d’âge la plus représentée (39 %) est celle des 60-65 ans, devant les plus de 65 ans (21 %) et les 50-59 ans (18 %).
9 % de patients CMU en moyenne
Pour plus d’un praticien sur deux (52 %), le cabinet se situe en zone urbaine. Un chiffre proche de ceux exerçant en zone rurale (46 %). Seuls 2 % rapportent s’être installés à la mer ou à la montagne. Leur patientèle est, pour moitié, constituée d’actifs, puis de retraités (31 %) et de mineurs voire d’étudiants (19 %). Sur les actes, en moyenne 31 % des patients sont exonérés ; 9 % sont des patients CMU.
Concernant le mode d’exercice, la quasi-totalité d’entre eux est titulaire (98 %). Seuls 1 % des interrogés déclarent être remplaçants et 1 % collaborateurs. Sur la forme juridique, 89 % exercent en individuel ; 7 % en société interprofessionnelle de soins ambulatoires (Sisa) ; 3 % en société d’exercice libéral (SEL) ; 2 % en société civile professionnelle (SCP). Et 55 % mettent en commun une société civile de moyen (SCM) ; 42 % aucune ; 3 % un contrat d’exercice commun (3 %).
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