L'annonce de Marisol Touraine lors du congrès du CNGE avait rassuré les généralistes enseignants. La ministre de la Santé avait en effet assuré que la formation des MSU resterait indépendante et hors quotas du DPC. Une annonce très vite contredite par l'Agence nationale du DPC, qui annonçait deux semaines plus tard une division par deux des heures de formation relatives à la maîtrise de stage, hors budget individuel de formation.
Dans un communiqué adressé mercredi, le président du SNEMG Anas Taha a réitéré sa demande auprès de l'ANDPC, afin de "sauvegarder la formation pédagogique des MSU en créant et en sanctuarisant une enveloppe budgétaire dédiée à la seule formation à la maîtrise de stage". Il ajoute : "Il serait inadmissible que les MSU aient à faire un choix entre leur formation de médecin et leur formation de MSU. La formation pédagogique doit être protégée et ne pas constamment être exposée au bon vouloir des différents acteurs du développement professionnel continu".
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