« Je le dis sans détours : notre système de santé ne peut plus se permettre de reposer sur un secteur libéral non régulé où l’on s’installe où l’on veut, où l’on choisit ou non de participer à la permanence des soins ». Ces mots, prononcés par le patron de la Fédération de l’Hospitalisation Française (FHF) Frédéric Valletoux lors du Salon de l’autonomie ont fait bondir la CSMF. « Il est insupportable qu’il vienne nous donner des leçons ! » s’est exclamé furieux son nouveau président Jean-Paul Ortiz en réponse aux incursions de la FHF sur le terrain des libéraux.
Ce n’est pas la première fois en effet que des responsables de la FHF tiennent des propositions iconoclastes, dont la suppression de la liberté d'installation et le rétablissement de la PDS obligatoire. Le mois dernier déjà, la FHF avait appelé à la « régularisation du secteur libéral. Des propos « absurdes et inutilement provocateurs » pour la CSMF qui réplique : « l’hôpital n’est pas un modèle d’organisation ni d’efficience ».
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