Xavier Bertrand est un habitué des rencontres du Centre national des professions de santé (CNPS, qui réunit les libéraux de santé). En mars déjà, il voulait leur « redonner confiance ». Vendredi dernier, le ministre de la Santé a tenu le même langage à la centaine de cadres syndicaux. Cordial, le débat a duré deux heures et a donné lieu, tout de même, à quelques empoignades. Incisif, le ministre a regretté la lenteur des travaux de la commission de simplification administrative. Tel un maître d’école, il a tiré les oreilles des participants. « Quelles simplifications avez-vous à me proposer ? Le numéro de téléphone dédié, c’était mon idée, les certificats simplifiés pour l’admission en maison de retraite, aussi ! Les idées ne doivent pas venir de moi. Je ne suis pas content car ça n’avance pas assez vite ».
Xavier Bertrand a aussi donné des gages. Il a renouvelé sa volonté d’aboutir à la création d’un secteur optionnel. Le ministre a de nouveau garanti la parité sur la gouvernance du DPC. Et il a répété être favorable aux mesures incitatives. « La maison de santé n’est pas la panacée universelle mais on n’a rien de mieux ! ».
Michel Chassang, patron du CNPS, a salué la décrispation des relations entre le gouvernement et les professionnels de santé depuis un an. « Sur les 55 propositions que nous avions formulées, 17 ont été retenues ».
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