Un médecin montpelliérain de 46 ans a été interpellé en début de semaine pour avoir posté sur Facebook, en janvier, une photo d'élèves auxquels il avait demandé d'enlever leurs masques pour les photographier. Placé en garde à vue au commissariat central de la ville, il a été libéré ce mardi avec une convocation ultérieure au tribunal correctionnel de Montpellier, rapporte le Metropolitain.
À l’époque, des parents d'élèves et la direction de l'établissement avaient été choqués de cette diffusion de photos de mineurs sans autorisation sur les réseaux sociaux, d'autant plus que les enfants – accostés devant l'école par le médecin – ne portaient pas de masque, précise le média local. Après le dépôt d'une plainte, une enquête avait été déclenchée.
Un virus sans danger ?
Le lendemain, 20 janvier, un nouvel incident s'était produit à la clinique du Millénaire. Un individu, se présentant aux urgences sans masque de protection, avait demandé à se rendre au chevet d'une personne malade, prétendant être son médecin de famille. Malgré la confirmation de sa qualité de médecin, la cadre de santé et le personnel d'astreinte lui avaient barré le passage en raison des consignes strictes anti-Covid. Mais le praticien avait forcé le passage, malmenant la responsable et un policier de la sécurité publique, rapporte encore le journal local. L'intéressé, qui avait filmé la scène avec son téléphone portable, avait été placé en garde à vue.
Formellement identifié pour les premiers faits de l'école, le médecin s'était vu adresser des convocations auxquelles il n'a jamais répondu. Interpellé ce lundi, le médecin a renouvelé son discours contestataire, prétendant vouloir réveiller les consciences face au Covid – un virus qu'il n'estime pas dangereux pour la santé.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique