Le débat sur la fin de vie est relancé par les annonces d’Emmanuel macron qui souhaite instaurer en France une « aide à mourir ». Ce lecteur livre ses réflexions sur le sujet.
Une des vraies questions est de savoir si la médecine actuelle est capable de soulager toutes les douleurs, physiques, psychologiques ou existentielles à la hauteur des attentes des patients ? N'oublions pas que la subjectivité à ce niveau-là, celle du patient concerné n'est pas celle du soignant, ce dernier n'ayant aucun droit d'imposer la sienne, celle qui prévaut est celle du patient.
Une autre question plus fondamentale est de savoir si un individu peut avoir la liberté du droit de décider pour lui-même de « partir proprement au moment qu’il décide », allant ainsi contre le « bon sens » commun de la majorité qui relève avant tout de l’éthique religieuse […].
Les médecins suivent tous les jours des patients d'une autre éthique religieuse. Pourquoi à ce niveau de subjectivité concernant le désir de mort personnellement programmée devrait-il en être autrement ? Cela ne veut pas dire que le médecin soit obligé de faire ce qui ne correspond pas à sa signification profonde de la vie. Il n’est pas interdit de passer la main...
Yves A
Message posté le 11 mars. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Macron dévoile (enfin) le modèle français de la fin de vie, qui prévoit une aide à mourir à de strictes conditions »
C’est vous qui le dites
« Il ne sert à rien d’ajouter une année d’étude supplémentaire » pour devenir médecin
Cachez cette femme que je ne saurais voir
Appendicite et antibiotiques
La « foire à la saucisse » vraiment ?