« Je suis très peinée aujourd’hui… J’ai appris la nouvelle au volant de ma voiture. J’ai râlé… Comme j’en suis capable, devant l’absence d’allusion au « Quotidien du Médecin », à Marie-Claude Tesson.
Il m’avait corrigée, il y a quelques années, car j’avais dit que je devais être la plus vieille des pigistes du « Quotidien du Médecin ». « Non, Lydia. La plus ancienne ! »
C’est vrai que je fais partie de ceux qui ont fait le numéro zéro ! Qui ont connu l’avenue Émile-Zola… Et toutes les autres adresses de ce qui a été souvent notre maison !
Nous y avons côtoyé les journalistes du « Quotidien de Paris » et des nouvelles Littéraires. Nous y avons passé nos dimanches… Pour préparer le journal du lundi.
Philippe était souvent présent. Que de souvenirs du temps où j’étais Mme Marié !
Merci les Tesson de nous avoir tant appris et surtout la rigueur.
Condoléances aux 3 enfants. »
Dr Lydia Marié Scemama
« J'ai passé le concours de rhumatologie en même temps que Marie-Claude Millet-Tesson, qui, à la même époque (1971), parcourait la France pour l'étude de marché de son journal « Le Quotidien du Médecin » qu'elle allait lancer, conseillée et soutenue, ô combien, par son cher mari...
Je fus parmi les premiers abonnés... Je me souviens avoir fait, avec quelques collègues une très grande partie de la rédaction de son mémoire (dont je me rappelle le titre !) car elle ne pouvait être au four et au moulin... Nous étions restées en relation... J'ai eu un immense chagrin d'apprendre son décès prématuré, après avoir eu une vie si bien remplie, si riche, constructive et altruiste. Ainsi va la vie...
Philippe et Marie-Claude se sont retrouvés, qu'ils continuent d'être heureux... Sachons profiter le mieux possible de ceux que nous aimons quand ils sont là, près de nous... »
Dr Blandine Galmiche-Zeller (hôpital Cochin 1969-1972)
« Ma première citation dans « Le Quotidien du Médecin » remonte à 1974 lors de mon licenciement par les entreprises Simca-Chrysler comme médecin du travail qui souhaitait appliquer le droit du travail tout simplement. À l’époque, « Le Quotidien », c’était tout papier, pas bien épais. Ce fut à cette occasion que je le découvris.
Certes, Philippe Tesson fut cofondateur du « Quotidien du Médecin » mais c’était Marie-Claude qui était la cheffe d’orchestre du journal.
Je ne connaissais pas personnellement Philippe Tesson. Il a fondé en 1971 « Le Quotidien du Médecin » avec son épouse Marie-Claude que j’ai bien connue.
Depuis « Le Quotidien » s’est étoffé avec une déclinaison pharmacien et MG avec « Le Généraliste ».
Il est devenu la référence journalistique des médecins. Je lis d’abord les pages professionnelles qui sont une mine d’informations puis les pages médicales de ma spécialité et enfin les pages culturelles qui étanchent la soif de culture. Le numérique m’a bousculé et a modifié mon mode de lecture !
Philippe Tesson fut condisciple au lycée du Cateau-Cambresis de Pierre Mauroy avec qui il resta ami sans partager les idées socialistes.
Au-delà de ça. Je fus impressionné par sa culture qui illuminait ses critiques théâtrales dans le Canard enchaîné, par son brio et sa flamboyance. Il était polémiste certes mais avec quel talent !
Au moment de sa disparition où il rejoint son épouse partie trop tôt, je pense à l’audace du couple lorsqu’ils se lancèrent dans l’aventure du Quotidien du médecin qui 50 ans plus tard rythme avec constance notre vie de médecin. »
Dr Claude Pigement
« Toutes mes sincères condoléances à ses enfants et ses proches.
J'ai eu la chance d'avoir croisé Philippe Tesson lorsque j'ai travaillé pour l'ONG Équilibres et Populations (il y a plus de 20 ans et où il avait un bureau) alors présidée par Marie-Claude Tesson, sa chère épouse.
Je garderai le souvenir d'un gentleman toujours bienveillant à l'égard de la « jeune salariée étudiante » que j'étais.
Respect et admiration pour l'intellectuel qu'il était, un amoureux de la langue française qu'il aimait tant.
Reposez en paix, Monsieur Tesson. »
Nora Touati
« J'étais tout juste diplômée de Sciences Po, collaboratrice de député depuis peu.
« Mme la directrice,
La disparition de Philippe Tesson n’échappe à personne dans le monde du journalisme et de la Presse médicale en raison de son talent et de son opiniâtreté.
Abonné à votre revue depuis plus de 40 ans, je mesure le vide laissé par cet homme de conviction qui a su mener avec son épouse une revue de qualité.
Je vous prie de transmettre à toute votre rédaction et au personnel du « Quotidien du Médecin » mes sentiments attristés.
Poursuivez tous votre admirable métier d’information médicale.
Bien cordialement. »
Dr FX Long, ancien chef du service d’ORL et de chirurgie de la face et du cou du CH de Verdun (Meuse)
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