Courrier des lecteurs

Une démographie médicale fragile

Publié le 17/06/2023
Entre 2010 et 2023, la part de libéraux exclusifs parmi les généralistes en activité a baissé de 2 %, au profit du salariat, selon le Conseil national de l’Ordre des médecins. Sur la même période, le nombre de généralistes en activité régulière a baissé de près de 12 %.

Crédit photo : GARO/PHANIE

Macron a voulu la disparition de la médecine libérale. Les médecins ont voulu Macron deux fois au deuxième tour. Tout le monde peut se tromper…

Dr Phg

Notre Président est dans la continuité de ses prédécesseurs. Ils ont commencé à creuser la tombe de la médecine libérale et Macron, loin de boucher le trou, l’agrandit encore, à coups de tractopelle !

Dr Galilea

La découverte du métier fait prendre conscience que c’est parfois pénible, surtout humainement, et que l’on peut gagner sa vie plus tranquillement en se réorientant. Si la paie est la principale motivation pour embrasser la profession, c’est triste. Mais finalement, ça épure la profession !

Par ailleurs, la profession a foncé tête baissée ou cautionné l’informatisation (porte ouverte aux contraintes), les recommandations à respecter en échange de menue monnaie, les organisations d’exercice plus ou moins imposées pour quelques avantages… Tout cela n’a-t-il pas creusé notre tombe ? Je ne dis pas que tout est à jeter mais les modalités acceptées sont contestables. Ces contraintes font fuir nombre de nos confrères.

Dr Guy V


Source : lequotidiendumedecin.fr