L'Insee a recensé 2 120 naissances en moyenne par jour en juillet 2021. Ce chiffre est équivalent à celui de juillet 2020. Il révèle une remontée des naissances qui avait déjà été entamée à partir de février 2021, soit neuf mois après la fin du premier confinement. Mieux, le mois de juillet est en général le mois de l'année où il naît le plus d'enfants. Ces bébés ont été conçus en octobre 2020, soit avant le second confinement. Après le premier confinement qui a débuté en mars 2020, les naissances avaient fortement baissé neuf mois après, soit - 7% en décembre 2020 (versus décembre 2019), - 13% en janvier 2021 (versus janvier 2020). Sur les sept premiers mois de l’année 2021 (janvier-juillet), 1 960 bébés sont nés en moyenne chaque jour (- 2 % par rapport à la même période en 2020). En métropole, la baisse des naissances début 2021 a été particulièrement marquée dans la plupart des départements d’Île-de-France et des régions Grand-Est, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté.
Selon l'Insee, « le contexte de crise sanitaire et de forte incertitude a pu décourager les couples de procréer, les inciter à reporter de plusieurs mois leurs projets de parentalité. Des craintes de transmission possible du virus de la mère au nouveau-né ont pu aussi jouer. » Autres motifs, pendant le premier confinement, les centres de procréation médicalement assistée ont été fermés. Petit bémol à cette embellie, les naissances sont reparties légèrement à la baisse en mai (-2% versus mai 2020) et -1% en juin (versus juin 2020). Cela viendrait en revanche confirmer la tendance à la baisse avérée ces dernières années de la natalité française.
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