« Ce que je trouve particulièrement intéressant chez Docavenue, c'est sa capacité à faire du programmé (sur rendez-vous) et du non-programmé », explique le Dr Eric Jarrousse, vice-président Cegedim Healthcare Software (CHS). Les constructeurs de cette nouvelle solution de téléconsultation la rendront disponible pendant un an aux médecins volontaires à partir du 17 octobre 2018 au prix de 49 euros par mois pour un forfait de 10 téléconsultations (TC), puis 2,50 euros par TC. Aucun enregistrement ne sera possible en raison de la confidentialité de l'échange entre le médecin et son patient, comme indiqué dans l'avenant 6 de la convention nationale signée en 2016. « Le but est de remplacer les consultations téléphoniques. Il n'est pas de réaliser une consultation physique dégradée. Car on ne pourra jamais égaler une consultation physique », rassure l'un de ses fondateurs.
Quel est le principal intérêt de cette nouvelle appli par rapport à toutes les solutions existantes sur le marché ? Sa salle d'attente permet de filtrer (identification de l'appelant) et de temporiser le flux des patients. Elle autorise aussi la transmission d'une ordonnance qui est rédigée après le règlement de la consultation par le patient. Celui-ci aura au préalable transmis ses coordonnées bancaires à son médecin traitant. Pour le moment, le médecin a l'obligation de disposer d'un ordinateur en complément de son smartphone offert par CHS. Dans le cadre du forfait structure, il reçoit une somme allant jusqu'à 525 euros.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes