Plus de quatre décennies après son apparition, la presse médicale papier reste en 2016 la principale source d’information du médecin généraliste. C’est le récent baromètre Cessim réalisé par l’Ipsos qui l’indique. Ce média est en effet utilisé par près de neuf médecins sur dix, 57 % en faisant une lecture régulière et 30 % un usage plus occasionnel. Il est cité comme moyen d’information avant les parutions des organismes officiels type HAS, qui arrivent néanmoins secondes sur le podium : citées par huit médecins sur dix. Plus des trois quarts des généralistes, se fiant par ailleurs aux échanges entre confrères pour se tenir au courant.
À noter pourtant que les sites internet dédiés à l’univers médical arrivent juste après, plus de 70 % de la profession y surfant régulièrement (34 %) ou de temps à autre (37 %), puis les sites internet des médias médicaux (58 % dont 21 % régulièrement). Dans ce classement des sources d’information, les congrès, réunions et colloques médicaux ne sont fréquentés que par un généraliste sur deux, un sur cinq y ayant vraiment leurs habitudes. Et les salons ferment la marche.
Que vont-ils chercher sur des divers supports ? Sans surprise, ce sont des informations sur les traitements qui sont les plus régulièrement recherchées par 62 % des généralistes, suivies des informations sur les pathologies (59 % de fréquence régulière) et avec une moindre fréquence les recos (40 %). Les nouvelles sur l’actualité de la profession n’arrivent qu’ensuite (33 %).
Sur internet, ce sont les sites de l’assurance maladie qui s’avèrent les plus consultés. Ce n'est pas nouveau: à l’heure de la dématérialisation des services et des formulaires, l’espace pro d’ameli.fr y est sûrement pour quelque chose… Mais les sites de base de données sur les médicaments sont aussi pris d’assaut, avant les sites d’organismes institutionnels ou ceux des médias médicaux.
Enquête Cessim/IPSOS réalisée auprès de 607 médecins généralistes du 6 avril au 24 juillet 2016
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