L'épidémiologiste Alfred Spira fait partie des sept personnalités qui conseilleront Benoit Hamon dans sa course à l'élection présidentielle. Il a été désigné conseiller santé du candidat socialiste en raison de son intérêt marqué pour les questions de santé publique. Retraité de l'Inserm (où il a dirigé une unité de recherche pendant onze ans), il est professeur honoraire à la faculté de médecine de l’Université Paris-Sud. Selon le candidat Hamon, ce médecin « nous alerte sur l'urgence que constitue la pollution de l'air que nous respirons, et contre laquelle je veux lutter, pour préserver la santé de nos enfants et de nos petits-enfants, écrit Benoît Hamon dans la présentation de son équipe. Ses nombreux et importants travaux sur l'effet des perturbateurs endocriniens montrent leur grande dangerosité. C'est ce qui justifie ma décision de les interdire. » Il avait été conseiller du maire de Paris dans le domaine de la santé publique de 2000 à 2007. Et avait été à l'origine de la création de l’atelier parisien de santé publique qui, en particulier, travaillera sur les conséquences sanitaires de la canicule de 2003.
Financement mixte de l'hôpital
Le 9 février dernier, lors de sa visite à l'hôpital de Guéret, Benoît Hamon a proposé de reconsidérer le financement de l'hôpital pour qu'il « repose pour partie sur la tarification à l'activité mais pour une autre partie sur un financement mixte, qui s'intéresse davantage au temps que les patients passent dans les hôpitaux ». Sur place, il a notamment visité le service du radiologie qui avait été fermé de juin 2010 à fin décembre 2011 par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Ce service avait rouvert ses portes suite à la mobilisation des élus et de la population du département.
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