La parité s'installe pour le pire en matière de cancer. Dans le cancer du poumon en effet, les écarts d'incidence « se sont considérablement réduits depuis 1990, en relation avec l'augmentation de la consommation de tabac chez ces dernières », note l'INCA dans sa dernière étude menée en collaboration avec les Hospices Civils de Lyon, les registres des cancers Francim et Santé publique France. Le ratio hommes/femmes des taux d'incidence de 9,6 en 1990 a chuté à 2,2 en 2018. De manière plus globale, la situation est jugée plutôt encourageante pour les hommes. L'incidence et la mortalité sont en baisse dans le cancer de la prostate et le cancer colorectal, soit deux des cancers les plus fréquents. On observe dans le même temps une diminution des cancers liés à la consommation d'alcool comme ceux de la plèvre, du larynx et de l'œsophage.
Chez la femme, outre le cancer bronchique, les nouvelles ne sont pas meilleures sur le front du cancer du sein. Alors que les études avaient révélé une chute puis une stabilisation de l'incidence entre 2005 et 2010, on note depuis une reprise de la progression au cours des dernières années. Elle est observée dans toutes les classes d'âge à l'exception des femmes âgées de 60 ans. Faut-il parler d'épidémie ?
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