Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, voit la phase actuelle de l'épidémie de Covid-19 « atterrir » vers la mi-mars, et estime qu'il y a un « avant et un après Omicron », a-t-il indiqué mardi sur France info.
« Le variant Omicron c'est une autre histoire » que les premières versions du virus, « on a un avant et un après », a-t-il dit.
En effet, « c'est un virus plus transmissible mais nettement moins sévère, a-t-il souligné. Donc ça veut dire que dans notre logiciel, on doit changer ».
Une vague pas anodine mais différente avec Omicron
Selon le président du Conseil Scientifique, organisme qui conseille le gouvernement face à la crise sanitaire, la « vague n'est pas anodine, pas terminée, mais elle est différente, et notre gestion doit être différente ».
Selon lui, la « vague sur l'hospitalisation va être très lourde probablement jusqu'à la mi-mars, ça va baisser un peu probablement en région parisienne mais ce ne sera pas le cas partout ».
« Je vois atterrir les choses plutôt vers la mi-mars, avec une baisse progressive très lente des hospitalisations et un nombre de contaminations qui va doucement finir par baisser, avec une hétérogénéité selon les régions », a-t-il poursuivi.
En raison de la moindre sévérité des cas, « le chiffre de nouvelles contaminations n'a plus tout à fait la même valeur qu'avec les variants précédents », a-t-il affirmé.
Menace du sous-variant d'Omicron
Interrogé sur la situation du Danemark, où le nombre de contaminations est reparti à la hausse, peut-être à cause de la diffusion d'un sous-variant d'Omicron, appelé BA.2, M. Delfraissy s'est montré prudent : « Si ce petit-cousin d'Omicron prend le pouvoir, ça veut dire qu'il est plus transmissible, toute la question posée va être sa sévérité ». « On le regarde. (...) Quel est son niveau de gravité ? Je ne le sais pas », a-t-il admis.
Le président du Conseil scientifique s'est toutefois risqué à une prévision pour la suite de l'épidémie : « On peut imaginer qu'on passe (ra) le printemps dans de pas trop mauvaises conditions ».
« Il y aura sûrement quelque chose à l'automne » mais tout dépendra du « type de variant », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « S'il est transmissible et de nouveau sévère, on serait de nouveau dans une situation très ennuyeuse ».
Avec AFP.
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