Pour aller vers le DMG idéal, il faut d’abord maintenir nos acquis et poursuivre ce que nous avons entrepris. Il est très important que nous restions un DMG accueillant, pour les étudiants comme pour les médecins. Nous avons l’habitude de travailler en équipe avec les enseignants, les internes et les équipes de l’UFR Santé. Cela doit continuer. Rester un DMG intégré dans les territoires est également indispensable. Nous devons rester ouverts, être prêts à réagir en cas de crise (Lubrizol, Covid…), se remettre en cause si besoin. Le patient doit évidemment rester au centre de notre programme pédagogique. Pour améliorer les actions et le fonctionnement du DMG, nous devons bénéficier de moyens humains et financiers. En effet, certaines initiatives pédagogiques nécessitent des financements particuliers (enseignement de la communication, de la collaboration interprofessionnelle, ateliers de gestes pratiques…). Nous devons poursuivre le développement des stages en milieu ambulatoire (pédiatrie, gynécologie). L’augmentation de l’offre de stages (passer de 400 à 600 MSU) et du nombre d’enseignants tant associés que titulaires est un enjeu majeur. D’une manière plus spécifique, la participation du DMG à la réforme du deuxième cycle des études de médecine, aux examens cliniques objectifs et structurés (ECOS) doit aussi être renforcée. En troisième cycle, nous souhaitons poursuivre le développement d’un tutorat de qualité permettant aux étudiants de bénéficier d’un enseignement personnalisé basé sur leurs besoins d’apprentissage. Sur le plan de la recherche, les programmes qui permettent une amélioration de la prise en charge du patient devront bénéficier de moyens pérennes.
Pr Jean-Loup Hermil, directeur du DMG de Rouen
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