Avec un taux d’incidence de près de 1 660 cas pour 100 000 habitants au 30 décembre 2021, 58 432 nouveaux cas confirmés le 2 janvier 2022, après plusieurs jours avec plus de 200 000 nouveaux cas détectés quotidiennement… Les chiffres de Santé publique France témoignent de la flambée de l’épidémie de Covid-19. Craignant « très rapidement d’importantes perturbations sociales et économiques », la DGS a publié le 2 janvier les « nouvelles doctrines pour l’isolement des cas de Covid-19 et la quarantaine des personnes contacts ». Règles qui s’appliquent dès ce 3 janvier.
Un avis du Haut Conseil de la santé publique
Pour ces nouvelles règles, le gouvernement s’appuie sur un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 31 décembre. La DGS rappelle ainsi que « l’objectif des recommandations du HCSP est de préserver la santé publique dans son ensemble, en conservant les mesures d’isolement pour limiter les contaminations en allégeant leur durée avec un système de surveillance via les tests renforcé, pour diminuer le fardeau psychologique de cette nouvelle vague tout en minimisant les conséquences sociétales liées à l’émergence du variant Omicron ».
Allègement des règles pour les personnes au schéma vaccinal complet
Pour les personnes ayant un schéma vaccinal complet, la période d’isolement des personnes positives au Covid-19 passe de dix à sept jours, voire cinq jours avec un test antigénique ou PCR négatif (et en l’absence de signes cliniques d’infection depuis 48 heures). La DGS indique également la possibilité d’une « une dérogation exceptionnelle à l’isolement pour les activités essentielles dans le secteur sanitaire et médico-social pour les cas asymptomatiques et paucisymptomatiques ».
Toujours pour les personnes avec un schéma vaccinal complet, les nouvelles règles ne prévoient plus de quarantaine pour les cas contacts, qui doivent néanmoins effectuer une surveillance via des autotests.
Des changements aussi pour les enfants de moins de 12 ans
Quel que soit leur schéma vaccinal, les enfants de moins de 12 ans testés positifs doivent respecter une période d’isolement de sept jours qui peut être réduite à cinq jours (avec un test antigénique ou PCR négatif et en l’absence de signes cliniques d’infection depuis 48 heures).
Pour les cas contacts, la DGS ne prévoit plus de quarantaine mais s’appuie sur des autotests à J2 et J4. La vaccination des enfants de 5 à 11 ans a été ouverte fin décembre.
Enfin pour les personnes non vaccinées ou au schéma vaccinal incomplet, un isolement d’une durée de dix jours s’applique pour les cas positifs et une quarantaine d’une durée de sept jours pour les cas contacts.
L’usage des autotests recommandé par la Haute Autorité de santé
Si les autotests ne sont pas valides pour les cas des personnes non vaccinées ou au schéma vaccinal incomplet, ils sont conseillés pour les autres dans les nouvelles règles de la DGS. Dans un avis du 30 décembre, la Haute Autorité de santé recommande d’ailleurs « l’usage des autotests antigéniques sur prélèvement nasal pour les personnes contacts dont le schéma vaccinal est complet » dans le cadre d’une « autosurveillance ».
La HAS préconise ainsi qu’« après un autotest initial réalisé dès l’information sur le contact, sous la supervision d’un professionnel de santé habilité et s’étant révélé négatif, une autosurveillance par autotests antigéniques est réalisée par les personnes contacts tous les deux jours pendant 6 jours ». Par ailleurs, en cas d’autotest positif, la HAS rappelle qu’il faut « immédiatement (…) une confirmation par test RT-PCR ».
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