Selon Marie-Hélène Rodde-Dunet, de la Haute Autorité de santé (HAS), « le parcours de soins est un thème central de la prise en charge du patient ; en particulier en cancérologie ». Rien d’étonnant dès lors à ce que la HAS, qui réfléchit depuis longtemps au développement d’une prise en charge sanitaire globale et à l’évolution des métiers et du rôle des professionnels dans le parcours, se soit penchée sur l’évaluation des protocoles de coopérations interprofessionnelles.
Des coopérations qui, en cancérologie, sont clairement réalité. Car dans cette aire thérapeutique, infirmiers, pharmaciens et médecins travaillent au quotidien main dans la main. Et pas seulement à l’hôpital ! « La frontière ville-hôpital a été clairement abolie en cancérologie », explique ainsi Fabrice Barlesi, enseignant à l’université Aix-Marseille et président de la Fédération nationale des spécialistes d’organes en oncologie (FNS2O).
Une coopération réussie qui peut trouver son origine dans la mise en place de réseaux qui, depuis leur création, ont su favoriser à la fois les échanges entre les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge du patient et l’écoute des demandes de ce dernier. D’autant que le patient cancéreux « est de plus en plus souvent acteur de sa maladie, précise la présidente de Cancer Contribution, Giovanna Marsico. Une autonomie à laquelle le médecin généraliste reste toutefois encore trop souvent étranger, comme a pu le démontrer un sondage réalisé par l’hebdomadaire Le Généraliste.
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