« Avec Ma santé 2022, nous sommes dans le défi de l'exécution. Cela ne se fait jamais assez vite. On ne se trompe pas de chemin. Mais la situation est tellement grave sur l'hôpital, l'accès aux soins, qu'il faudrait aller plus vite. On a eu deux moments de rappels à l'ordre sévère. Les gilets jaunes ont rappelé le besoin de proximité, en toute cohérence avec la stratégie que l'on portait, mais avec l'idée d'aller plus vite. On a eu un deuxième rappel avec la crise de l'hôpital, des urgences avec ce cri légitime. « Nous, cette stratégie, elle nous va très bien. Dans trois, quatre ans, cela sera super. Mais en attendant, j'ai la tête sous l'eau. Qu'est-ce que je fais » ? Nous sommes dans ce moment difficile. Nous ne sommes pas pris en défaut de sens, de vision, ni même de mesures, d'outils pour faire. Vous l'avez vu en novembre avec ce plan d'urgence pour les hôpitaux où l’on a remis l'engagement de l'État, de la Sécurité sociale sur la table avec une reprise de dettes de dix milliards d'euros pour les hôpitaux. On fait beaucoup. Et dans le même temps cela n'est pas immédiatement perçu et c'est là le défi dans lequel on est. »
*Propos tenus au Café Nile le 15 janvier 2020.
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