« La notion de rappel est consubstantielle à la vaccination. (...) Ce principe n'échappe pas au vaccin contre le Covid. Le rappel permet une protection plus forte et plus durable (...) », a martelé le Pr Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, à l'occasion d'un point sur la campagne de rappel organisée ce vendredi 3 décembre par le ministère.
Le rappel, première arme contre la 5e vague
Face à la cinquième vague de Covid-19, le Pr Alain Fischer a rappelé la nécessité de recevoir une dose de rappel pour d'une part « éviter les formes graves de Covid et donc les hospitalisations » et d'autre part « limiter la circulation du virus ».
« Il est encore trop tôt pour savoir si le vaccin est efficace contre le variant Omicron mais en tout état de cause attendre de le savoir n'est pas la bonne solution. Nous savons que le vaccin est efficace contre le variant Delta et pour l'instant ce variant est responsable de 90 % des infections », a-t-il rappelé.
« Nous avons aujourd'hui deux options de vaccin à ARN messager qui sont Pfizer et Moderna (après l'âge de 30 ans) », a-t-il souligné. Avant d'ajouter : « au-delà de 30 ans le risque de myocardites et de péricardites est extrêmement faible. »
800 doses de Pfizer remplacées par des doses Moderna en ville
De son côté le ministère a également mis l'accent sur l'efficacité « légèrement supérieure » du vaccin Moderna. « La réussite de la campagne de rappels ne pourra se faire que si on mobilise les deux vaccins à ARN messager. La question n’est pas de se faire vacciner avec tel ou tel vaccin mais de recevoir un rappel dès que cela est possible », a indiqué le ministère.
Mais alors qu'il s’était réjoui, mardi 30 novembre, lors d'un point sur vaccination, des commandes importantes (3,2 millions en Pfizer) passées par la ville, celui-ci a dû revoir sa stratégie de livraison.
« 800 000 des 3,2 millions doses Pfizer commandées (27 %) par les effecteurs de la ville ne vont pas pouvoir être livrées. Celles-ci seront substituées par des doses de Moderna. Notre système ne permet pas de livrer plus de 2,4 millions doses Pfizer et ce chiffre a été dépassé », a annoncé le ministère.
Se voulant toutefois rassurant, il précise : « les doses de Moderna et Pfizer seront bien livrées entre le 10 et le 14 décembre ».
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