Selon une étude de la Drees publiée le 18 octobre, plus de 20 % des médecins généralistes, faute de pouvoir contacter facilement l'oncologue référent, préfèrent adresser leur patient déclarant une fièvre élevée directement aux urgences. Une source de difficulté supplémentaires provient du manque de transmission d'information de la part des hôpitaux ou des médecins dans les délais utiles. A peine un tiers d'entre eux disposent ainsi d'une information complète sur la pathologie de leurs patients. Concernant les consignes provenant des spécialistes ou des équipes hospitalières, elles sont claires selon eux. Mais ces dernières ne parviennent pas toujours à temps. Toutefois, moins d'un médecin sur cinq reçoit systématiquement l'information sur les effets secondaires attendus des traitements. Et plus d'un tiers d'entre eux ne sont jamais sollicités pour donner leur avis sur la faisabilité du retour ou du maintien à domicile de leurs patients. D'après d'autres études étrangères, ce manque d'information est récurrent dans d'autres pays tels que l'Italie ou les Etats-Unis.
Consulter l'étude dans le détail : http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er1034.pdf
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