Lors de ses seconds vœux à la nation, Emmanuel Macron a cité la santé et les médecins à plusieurs reprises. D'abord pour célébrer à sa façon notre système de soins et de protection sociale, lors d'une tirade sur le modèle de solidarité français.
« Cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France serait un pays où les solidarités n'existent pas, où il faudrait dépenser toujours davantage », a-t-il lancé. « Nous vivons dans l'une des plus grandes économies du monde, nos infrastructures sont parmi les meilleures au monde, on ne paye pas ou presque la scolarité de nos enfants, on se soigne à un coût parmi les plus faibles des pays développés pour avoir accès à des médecins d'excellence », a martelé le chef de l'État.
« Nous devons faire mieux »
Au fil de son discours, le Président de la République a ensuite évoqué indirectement la désertification médicale et la nécessité d'y remédier. « Nous pouvons faire mieux et nous devons faire mieux, a-t-il poursuivi. Nous assurer que nos services publics restent présents partout où nous en avons besoin. Que les médecins s'installent où il en manque, dans certaines campagnes ou dans des villes ou des quartiers où il n'y en a plus. »
Emmanuel Macron a dressé un bilan flatteur du travail accompli par le gouvernement et les parlementaires. Et une fois encore, la santé a été abordée. « Ils ont posé les bases d'une stratégie ambitieuse pour améliorer l'organisation de nos hôpitaux, de nos cliniques et de nos médecins, pour lutter contre le réchauffement climatique, éradiquer la grande pauvreté et permettre à nos concitoyens en situation de handicap de trouver leur place dans la société », a-t-il cité pêle-mêle.
Enfin, le chef de l'État a énuméré les bouleversements et les défis auxquels seront confrontés les Français. Parmi eux, l'évolution des technologies et l'intelligence artificielle qui « transforme rapidement notre manière de soigner, nous déplacer, nous former, produire ».
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