Le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars), successeur du Conseil scientifique créé pour faire face au Covid-19, est désormais au complet. La liste de ses 18 membres a été publiée jeudi 29 septembre au Journal officiel. Aux côtés de sa présidente, l'immunologue Brigitte Autran, dont le nom était déjà connu, siègent 15 scientifiques ou professionnels de santé - 12 hommes et 3 femmes - ainsi que deux représentantes des patients et une de la société civile.
Certains anciens du Conseil scientifique en feront partie, dont le virologue Bruno Lina, l'infectiologue Denis Malvy, le modélisateur à l'Institut Pasteur Simon Cauchemez, le vétérinaire Thierry Lefrançois. Le Covars comprendra aussi une ancienne membre du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) lui aussi dissous, Mélanie Heard, responsable du pôle santé du think tank Terra Nova.
Le président du CNGE parmi les membres
Dans les nouveaux venus, le président du Collège national des généralistes enseignants (CNGE) et médecin généraliste, Olivier Saint-Lary, un spécialiste d'« écologie de la faune sauvage et santé des écosystèmes », Patrick Giraudoux, une cheffe adjointe des urgences du CHU de Nice, Julie Contenti, ou encore une spécialiste de santé sexuelle et reproductive, Annabel Desgrées du Loû, par ailleurs membre du Comité national d'éthique.
À ces spécialistes s'ajoutent deux représentantes de patients, Yvanie Caillé, fondatrice de l'association Renaloo (et ancienne du COSV), et Cécile Offerlé, membre de Aides, ainsi qu'une représentante des citoyens, Véronique Loyer, directrice du bénévolat à la Fondation Claude Pompidou.
Le Covars a été installé officiellement jeudi 29 septembre par les ministres de la Santé François Braun et de la Recherche Sylvie Retailleau. Les membres sont nommés pour une durée de deux ans, renouvelable une fois.
Surveiller les risques sanitaires liés aux agents infectieux
Ce comité, créé cet été, succède, avec une visée plus large, au Conseil scientifique créé en 2020 et présidé par le professeur Jean-François Delfraissy, qui a cessé d'exister avec la levée de l'état d'urgence sanitaire fin juillet. Il a pour mission de surveiller « les risques sanitaires liés aux agents infectieux atteignant l'homme et l'animal », les « polluants environnementaux et alimentaires » et le « changement climatique ».
Cette vision globale, qualifiée de « one health » par ses promoteurs, est de plus en plus défendue par nombre de spécialistes de santé publique. Le Covars, dont les avis seront rendus publics, est chargé de faire des recommandations face à une menace ou une crise sanitaire.
(Avec AFP)
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