L'année 2019 s'était achevée pour la Sécurité sociale sur un déficit moins important que prévu, du même montant que 2018, si l'on prend en compte les remises versées par l'industrie pharma au début de l'année. C'était sans compter sur la pandémie du coronavirus qui bouleverse toutes les prévisions. Déjà en 2019, les montants versés aux hôpitaux avaient progressé de +2,5 % à comparer avec 2 % en 2018.
Persiste toutefois une incertitude compte tenu de la grève du codage. Selon le rapport de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale, au 12 juin 2020, l'ACOSS avait levé plus de 62 milliards d'euros supplémentaires par rapport à la fin février. Ces montants s'expliquent par la dégradation de la situation économique et ses répercussions sur les recettes de la Sécurité sociale. Conséquence, la dette transférée à la Cades sera amortie en 2033 au lieu de 2024. À ce jour, note pudiquement le rapport, "la reprise de dette ne s'inscrit pas dans une démarche globale de maîtrise des finances publiques, qui supposerait de vérifier que toute décision de nouvelle dépense soit compatible avec la trajectoire de finances publiques". Le gouvernement partage-t-il encore cette priorité ?
À l’étranger, des médecins plutôt favorables à l’aide à mourir pour eux-mêmes
749 incidents de cybersécurité déclarés dans les établissements de santé en 2024, en hausse de 29 %
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »