Les unions sont aussi un relais d’informations
« Je me suis engagée en 2010 au sein de l’URPS grâce à des collègues du syndicat qui participaient à de nombreuses réunions intéressantes. J’ai rempilé en 2015 et j’assure aujourd’hui la coordination du collège « généralistes » de l’URPS. J’aime recevoir des jeunes qui ont un projet d’installation et les informer sur les politiques de l’ARS et les aides possibles. Je participe aussi à la commission sur la permanence des soins. Les médecins sont plus forts quand ils sont regroupés. Seul dans son cabinet, on a les informations via les médias, alors que l’URPS permet de relayer l’information mais aussi de montrer aux autorités, parfois déconnectées du terrain, la réalité de ce que vivent les médecins.»
Dr Florence Lapica (MG France), Lyon, coordinatrice du collège généraliste de l’URPS d’Auvergne-Rhône-Alpes
Un levier fort sur l’organisation des soins sur le territoire
« Je me suis engagé pour faire plaisir à un confrère qui arrivait à la retraite et dont j’ai accepté d’être le suppléant. Je me suis pris au jeu. J’ai vite réalisé que l’URPS donnait un levier fort pour influer sur les modes d’exercice, un levier qu’on ne trouve nulle part ailleurs. C’est notamment le cas avec les CPTS. Nous avions au sein de l’URPS, en amont de la loi Touraine, une réflexion sur l’organisation des soins, et quand la loi nous a donné le cadre, nous avons directement embrayé en entrant dans le concret. Dès 2021, l’ensemble du territoire régional sera couvert de CPTS… L’URPS n’est pas étrangère à ce succès. »
Dr Pierre Bidaut (CSMF), Gien (Loiret), trésorier de l’URPS médecins du Centre-Val de Loire
Donner à des jeunes l’envie de s’installer
« Après un premier mandat comme responsable de la communication, je suis devenu en 2015 secrétaire général adjoint de mon URPS. Parmi les projets de l’union qui me tiennent le plus à cœur, il y a les aides à l’installation. Nous avons un gros problème de démographie médicale et ma satisfaction la plus importante, c’est de donner à des jeunes l’envie de s’installer, les aider à trouver des locaux, leur transmettre notre savoir, notre connaissance des procédures… Mon seul regret ? La lenteur des processus administratifs. Quand on est libéral, on a l’habitude que les choses aillent vite. Là, on est confrontés aux pesanteurs des administrations. Nous avons un projet d’éducation thérapeutique commencé au début de la mandature et qui commence tout juste à porter ses fruits… »
Dr Jean-Luc Leymarie (SML), Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), secrétaire général adjoint de l’URPS d’Île-de-France
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