Avec 400 000 rappels (900 000 injections au total) réalisés la semaine dernière, la campagne de rappels s'accélère. La semaine précédente, 300 000 injections avaient été réalisées dans ce cadre (sur un total d'1 million d'injections).
« Au 17 octobre, nous enregistrions 2 millions de rappels effectués. Cette campagne de rappels apparaît comme l'une des plus dynamiques à l'échelle internationale », s'est félicité le gouvernement à l'occasion de son point hebdomadaire sur la vaccination.
Selon lui, cette accélération de la campagne de rappels a permis d'atteindre une couverture vaccinale déjà satisfaisante au sein de la population éligible (5,9 millions de personnes au 17 octobre) :
« Au 17 octobre, 49 % des plus de 80 ans éligibles à une dose de rappel avaient reçu leur dose. Pour les résidents d'Ehpad et d'USLD ce taux s'élevait à 54 % et à 45 % pour la tranche des 65-79 ans. »
Importante mobilisation de la ville
Le gouvernement reconnaît d'ailleurs une mobilisation « toujours plus forte de la ville pour réussir cette vaccination ».
« Sur les 2 millions de rappels effectués, 1,2 million ont été réalisés en centre de vaccination, 278 000 en Ehpad et USLD et 500 000 en ville », a souligné le ministère.
La semaine dernière en ville, les professionnels de santé ont réalisé près de 300 000 injections (nombre de rappels, de dose 1 et de dose 2 confondus). Dans le détail, les pharmaciens ont injecté 175 000 doses de vaccin, les médecins 98 000 et les inifirmiers 26 000.
S'agissant de la consommation des vaccins, les médecins ont utilisé 60 % des doses commandées. Pour les pharmaciens, ce taux s'élève à 80 % et à 35 % pour les infirmiers.
« Nous constatons un changement de dynamique, la campagne de vaccination repose maintenant plus sur les effecteurs de la ville et moins sur les centres de vaccination, c'est très positif », a résumé le ministère.
Rebooster les primo injections
Malgré cette dynamique positive, tous les voyants ne sont pas au vert. Encore « 7,2 millions de personnes restent à vacciner », a ainsi nuancé le ministère.
Ce dernier mise toutefois sur la fin de la gratuité des tests pour relancer la campagne : « depuis le 15 octobre, le nombre de primo injections a cessé de diminuer et est même reparti un peu à la hausse, nous sommes sur un rythme de 200 000 primo injections par semaine ».
Autre élément qui pourrait redynamiser la campagne ? La nouvelle formule « prête à l'emploi » du vaccin Pfizer, annoncé hier par l'EMA.
« Cette formulation ready-to-use a vocation à se substituer à la forme que l'on utilise actuellement. Pour les effecteurs de la ville, cela sera plus simple à utiliser. Les premières livraisons devraient arriver à l'horizon février 2022 », a ainsi précisé le ministère.
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