LA BÊTATROPHINE, une hormone identifiée par deux chercheurs de Havard, pourrait révolutionner le traitement du diabète de type 2 voire de type 1 en rendant inutile l’injection pluriquotidienne d’insuline.
Les travaux de Doug Melton, co-directeur de l’Institut Harvard Stem Cell et Peng Yi (Cambridge États-Unis) menés chez la souris montrent que la bêtatrophine, une hormone secrétée chez l‘homme principalement par le foie est capable d’augmenter considérablement la prolifération des cellules ß pancréatiques productrices d’insuline, secrétée pour répondre aux besoins de l’organisme dans certaines circonstances comme la gestation ou l’insulinorésistance périphérique.
Cette découverte ouvre des perspectives thérapeutiques chez l’homme.
Les chercheurs suggèrent qu’une injection hebdomadiare ou mensuelle voire annuelle de bêtatrophine pourrait permette de traiter les patients qui n’auraient plus à s’injecter de l’insuline trois fois par jour.
« En administrant cette hormone aux diabétiques de type 2, ils pourraient augmenter leurs propres cellules productrices d’insuline et ceci ralentirait voire arrêterait la progression de leur diabète » a souligné Doug Melton en précisant que des recherches supplémentaires sont nécessaires, des essais cliniques pourraient débuter dans les 3 à 5 ans.
Si les chercheurs ont essentiellement axé leurs travaux sur l’utilisation de la bêtatrophine chez les diabétiques de type 2, ils n’écartent cependant pas l’idée d’y recourir chez les diabétiques de type 1.
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