SMS du congrès SFETD 2024

Publié le 13/02/2025
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50 % En 2050, les lombalgies chroniques toucheront un humain sur deux selon l'OMS.

Les traumatismes infantiles (agressions sexuelles uniques ou répétées, violences physiques répétées) représentent un facteur de risque majeur de passage à la chronicité des céphalées primaires et sont à rechercher lors d'une consultation pour céphalée (Hugues Magne, Clermont-Ferrand).

Les personnes atteintes de démence ayant des difficultés à exprimer leur douleur sont moins bien prises en charge que les autres alors que la prévalence des douleurs chroniques chez ces patients est égale ou supérieure (Nicolas Kerckhove, CHU Clermont-Ferrand et Antoine Elyn, CHU Toulouse).

D’après les données de la chronobiologie, les personnes qui dorment mal et souffrent de douleur chronique auraient tout intérêt à pratiquer la sieste matinale, entre 10 et 11 heures. C’est en effet en milieu de matinée que la sieste est la plus efficace pour réduire le taux d'interleukines 6 (d'où un effet anti-inflammatoire) et réduire la sensibilité à la douleur (Serge Perrot, hôpital Cochin, Paris).

Neuf accouchées sur dix présentent des douleurs aiguës dans le post-partum immédiat qui impactent leur activité maternelle dans 85 % des cas et peuvent évoluer vers une hypersensibilité pelvi-périnéale chronique. Paracétamol et AINS représentent la première ligne de traitement de ces douleurs après accouchement par voie basse (Christian Baude, Médipôle Lyon-Villeurbanne).


Source : Le Quotidien du Médecin