LES CÉPHALÉES sont un symptôme très fréquent chez l’enfant. On estime que, à l’âge de 15 ans, 75 % des personnes ont présenté au moins un épisode de céphalée. Parmi les céphalées primaires, la prévalence de la migraine est de 5 à 10 % chez l’enfant, 10 à 15 % chez l’adolescent ; 15 à 20 % des jeunes migraineux gardent des céphalées chroniques. La migraine de l’enfant a certaines spécificités cliniques : des crises plus courtes, des auras multiples, des vertiges dans 52 % des cas. Le traitement de la crise repose sur l’ibuprofène 10 mg/kg, en première intention, donné le plus précocement possible, puis le diclofénac chez l’enfant dont le poids est supérieur à 16 kg. Les enfants et les adolescents répondent très bien aux techniques non pharmacologiques, notamment la pédagogie, la relaxation, l’hypno-analgésie, la kinésithérapie. L’inhalation de MEOPA (mélange équimolaire oxygène-protoxyde d’azote) est efficace dans les crises intenses. Les triptans peuvent être prescrits en cas de migraine modérée à sévère chez l’adolescent, à partir de l’âge de 12 ans (sumatriptan, spray nasal). Un traitement adapté des crises dès les premières manifestations, avec apprentissage de techniques non médicamenteuses, permet d’éviter le handicap et l’absentéisme scolaire liés à ces migraines.
D’après la communication du Dr Christine Ricard (Montpellier)
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Moins d’antalgiques que chez l’adulte et beaucoup d’idées fausses.
Coordonner ville et hôpital
Normaliser le taux, mais éviter une supplémentation anarchique
Surveiller la tension artérielle en cas de prise au long cours
Un outil d’aide à la décision
La neuropathie est un élément majeur
La prescription de triptans reste marginale
Les traitements non médicamenteux se développent
Une persistance à l’âge adulte
Des conséquences immédiates et probablement à long terme
Traiter dès les premières manifestations
Mieux soigner au quotidien
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