Les SMS du congrès SFMU 2021

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Publié le 02/06/2021
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Tout patient se présentant aux urgences pour suspicion de Covid long devrait avoir une biologie comprenant une NFS, un ionogramme, une créatininémie, un bilan hépatique complet, une troponine, une CRP, les D-dimères, le BNP et la ferritine.

On doit aussi pratiquer systématiquement un ECG et une radiographie du thorax, mais aussi une PCR. Cela en raison des risques inflammatoires et thrombotiques majeurs potentiels associés au Covid long.

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La SFMU vient d’éditer un guide de bonne pratique de prise en charge des adultes souffrant de troubles psychiatriques aux urgences (1). Ces troubles, comorbides ou pas, sont en effet fréquents dans ce contexte. Et la présentation psychiatrique est souvent à l’origine de difficultés dans la prise en charge (gestion, évaluation diagnostique, filiarisation).

Pour guider les divers intervenants impliqués dans leur parcours de soins aux urgences, le texte propose de bonnes pratiques cliniques, à fois en pré et en intrahospitalier. Organisation du parcours de soins, évaluation du risque suicidaire, gestion de l’agitation, prise en charge, pharmacologique ou non, recours éventuel à la contention, etc., sont passés en revue, sans oublier un rappel des aspects réglementaires spécifiques.

(1) Prise en charge du patient adulte à présentation psychiatrique dans les structures d’urgences

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Au Samu, le doute doit bénéficier au patient. Avant d’écarter une intoxication, il faut vérifier. Exemple : l’ingestion de cigarettes peut être toxique chez l’enfant. Aux urgences, le diagnostic est d’élimination. On doit donc remettre en cause un toxique si on ne retrouve pas tous les signes cliniques associés. Enfin, attention aux états alcoolisés masquant une autre pathologie telle un traumatisme crânien.


Source : Le Quotidien du médecin