Cher périodique, tous ces temps-ci, je vous ai lu avec une attention soutenue, grand intérêt même, me levant la nuit pour vous lire, un verre de lait bien chaud à portée de main (attention à la prostate !). La multiplicité d’articles traitant des aliments et de leur nocivité a réveillé ma léthargie naturelle (gare au gluten !) liée également à mon âge, au point que j’ai perdu quelques kilos, étant donné que le cerveau est grand consommateur d’énergie, à moins que… quelques sympathiques cellules « HeLa » ne festoient clandestinement en moi.
Je savais, grâce à l’enseignement de mon professeur de cardiologie de l’hôpital de la Timone, à Marseille, que notre corps avait une physiologie se réduisant à « mitoses et thromboses », mais je n’avais pas pensé que notre alimentation en était responsable à ce point-là !
Je dois dire que pour rédiger ces leçons mettant en cause les aliments, les ordinateurs et les corrélations entre « variables aléatoires » ont sans doute beaucoup servi !
L’important, c’est que j’ai retenu que toute nourriture était affectée d’un « coefficient de nocivité important » et que pour résoudre tous les problèmes découlant de… cette nocivité (redondance voulue), il ne fallait toucher pratiquement à aucun aliment. En conclusion, le traitement préventif est le jeûne permanent et total devant nous amener à la mort. En d’autres termes, pour ne pas être malade, il ne fallait pas vivre ! A moins que l’on veuille que nos éventuelles et chères cellules « HeLa » dotées d’une jeunesse éternelle, jouissent d’un séjour paradisiaque (bien nourries) dans les laboratoires de biologie du monde entier.
Ce courrier ne se veut pas persiflage, mais une réalité formelle, absolue. Elle devrait déboucher sur un slogan qui ferait florès dans le futur, à savoir : « Abstenons-nous de manger ! Jeûnons jour et nuit ! ». Ad majorem Dei Gloriam !
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