- Anti-infectieux généraux (21 % des signalements), antibiotiques et vaccins. Ces ruptures de stock concernent notamment le BCG (toujours d'actualité), des vaccins contre l'hépatite B (suite à l’arrêt de la production du Genhevac B et aux problèmes de production d'Engerix B 20) et des vaccins contenant la valence coquelucheuse (augmentation de la demande mondiale). La situation est compliquée par de longs cycles de production : de 6 mois pour le vaccin contre la grippe à 36 mois pour un vaccin comportant plusieurs valences.
- Les médicaments du système nerveux (19 % des signalements). Les neurologues sont en lutte depuis 3 ans contre les ruptures répétées de clonazépam (antiépileptique), d'iproniazide (antidépresseur) et surtout Sinemet (antiparkinsonien) dont la rupture doit se prolonger jusqu'en mars.
- Les antinéoplasiques et les immunomodulateurs (15 % des signalements). Les médicaments anticancéreux anciens mais toujours très utilisés comme le cisplatine ou le paclitaxel font les frais de la volonté des laboratoires de rationaliser les coûts. Plusieurs centres hospitaliers autour de Paris ont dû adresser des patients aux CHU de l’AP-HP, faute de produits disponibles.
- Les médicaments du système cardiovasculaire (10 %). Il s'agit notamment de pénuries d'héparine de bas poids ou, plus récemment, de Valsartan produites en Chine.
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