> Le régime de base (RB) est géré par la CNAVPL en répartition et en commun avec l’ensemble des professions libérales. La CARMF assure pour les médecins le recouvrement des cotisations et le versement des retraites. Ce régime bénéficie d’une bonne démographie. Il faut noter que la compensation nationale confisque le tiers de la cotisation. Ce régime représente 21 % de la retraite moyenne d’un médecin en secteur 1.
> Le régime complémentaire vieillesse (RCV) est géré par la CARMF en répartition provisionnée. Il représente 44 % de la retraite en secteur 1. Des réserves ont été constituées pendant presque 20 ans. Ce régime est quasi équilibré sur le long terme.
> Le régime ASV est géré en répartition. La CARMF n’est pas décisionnaire pour ce régime, dont les paramètres sont définis par l’État après discussion avec l’Assurance Maladie et les syndicats. Pour le secteur 1, deux tiers des cotisations sont pris en charge par les caisses d’assurance maladie. Ce régime n’a pas de réserve. Son résultat est, pour l’instant, encore positif mais il sera déficitaire en 2019 et en cessation de paiement en 2026 si rien n’est fait. Il représente 35 % de la retraite moyenne versée en secteur 1.
Article précédent
« Les jeunes préfèrent le salariat »
« Les jeunes préfèrent le salariat »
Trois régimes, une seule retraite
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique