Ce sont des fiches à visée très pratique pour informer les cliniciens des 13 molécules de cancérologie qui, en 2014, ont obtenu une AMM ou une extension d’AMM.
« Ces fiches seront distribuées sous forme d’un livret aux participants. Nous avons souhaité donner une nouvelle orientation au congrès, avec une place plus importante accordée à la pédagogie. Il nous a semblé utile de faire une sorte de vade-mecum de toutes ces nouvelles molécules », explique le Dr Manuel Rodrigues, vice-président du congrès et oncologue médical à l’Institut Curie à Paris.
Olaparib, ibrutinib, enzalutamide
Toutes les fiches se présentent sur le même modèle : un texte validé par un expert national et découpé en trois chapitres : la place du médicament dans la stratégie thérapeutique, les toxicités principales avec leur gestion et un extrait du RCP. Elles seront présentées lors de deux sessions plénières. « Le lundi soir, nous passerons en revue les aspects cliniques de dix des 13 molécules. Lors de la session du mardi, on présentera pendant trois heures trois d’entre elles, qui ont été sélectionnées par le comité scientifique du congrès pour leur efficacité et leur mode d’action original », indique le Dr Rodrigues. Ces trois molécules sont l’olaparib (cancer de l’ovaire), l’ibrutinib (leucémie lymphoïde chronique/lymphome à cellules du manteau) et l’enzalutamide (cancer de la prostate).
«Certaines de ces molécules ne sont pas encore passées devant la commission de transparence et ne sont disponibles que dans le cadre d’ATU. Certaines seront déjà dépassées dans quelques mois, avec l’arrivée de nouvelles molécules. Tout cela est difficile à suivre pour les oncologues. Nous avons identifié ce besoin et nous souhaitons y répondre », indique le Dr Rodrigues.
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