La vaccination contre le papillomavirus (HPV) a aujourd’hui largement fait la preuve de son efficacité dans la prévention des infections par le HPV et des maladies qui lui sont associées. Mais on sait que le vaccin lui-même peut être à l’origine d’un remplacement génotypique, par des génotypes qu'il ne contient pas, et susceptibles d’entrer en compétition avec ceux des vaccins.
Les données accumulées après plus d’une dizaine d’années d’utilisation du vaccin sont très rassurantes : pas d’augmentation de la prévalence des génotypes non vaccinaux et protection croisée pour certains sous-types non vaccinaux. Mais, selon une modélisation récente, le recul est peut-être encore un peu insuffisant pour conclure définitivement : la surveillance reste de mise.
D’après Man I et al. Pays-Bas
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