Lancée fin 2015, la « concertation citoyenne et scientifique sur le dépistage du cancer du sein » touche à sa fin. Lors de la réunion de clôture du 28 mai, les avis de la conférence citoyenne et de la conférence des professionnels ont été rendus publics. Si le premier fait état plusieurs fois d’un « risque avéré » de surdiagnostic dans le cadre du dépistage organisé, la seconde aborde à peine la question. Et ni l’un ni l’autre ne remettent en cause le principe du dépistage organisé. La conférence des professionnels fait même des recommandations qui pourraient « élargir » le champ du dépistage organisé du cancer du sein. Elle propose ainsi la mise en place d’une consultation de prévention à l’âge de 40 ans pour déterminer le niveau de risque individuel.
Le résultat de cette consultation serait adressé à la structure de gestion des dépistages qui ferait entrer les femmes à risque élevé ou très élevé dans un parcours spécifique de dépistage organisé. Une suggestion qui pourrait vite se concrétiser puisque la HAS préconise depuis 2014 de repérer très tôt (dès 20 ans parfois) les femmes à risque particulier de cancer et que Marisol Touraine a annoncé en septembre dernier le remboursement à 100 % de ce dépistage personnalisé. A contrario, le groupe propose la suppression progressive du remboursement du dépistage individuel.
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