Circulation, habitat, installation, sécurité : Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate dimanche dans le 14e arrondissement de la capitale où elle affrontera Carine Petit (PS), entend faciliter la vie des médecins parisiens.
« Nous pouvons du jour au lendemain mettre un terme aux problèmes récurrents de stationnement, que le caducée doit logiquement faciliter, affirme-t-elle dans un courrier aux praticiens. Le maire de Paris doit cesser d’être tatillon sur ces facilités indispensables aux médecins dans la capitale. »
Loyers modérés
À quelques jours du premier tour, l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy promet aux jeunes médecins des locaux à prix cassés pour s’installer à Paris. Elle envisage de leur réserver des espaces modernes dans les programmes immobiliers et s’engage à ce que « le montant des loyers soit strictement le même qu’en province, puisqu’en secteur I, la consultation reste partout à 23 euros ». Ces loyers modérés doivent leur permettre de conserver les mêmes revenus qu’ailleurs. « La qualité de vie fait partie de l’attractivité et de l’excellence de Paris. Nous disposons des meilleurs hôpitaux et devons garder à tout prix les meilleurs médecins. » Une dizaine de praticiens se sont investis dans la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet. Florence Berthout tête de liste (UMP-Modem-UDI) en rassemble plusieurs sur sa liste dans le 5e. « Les médecins sont proches des gens, ils connaissent leurs attentes et leurs difficultés c’est pourquoi ils sont si utiles dans la vie publique », assure-t-elle. À ses côtés, Dominique Stoppa-Lyonnet, responsable du service de génétique de l’institut Curie, insiste sur les solutions pour simplifier les contacts entre confrères : « La ville peut jouer un rôle décisif dans la création de numéros d’appels dédiés ou la généralisation des courriers de sortie ». Roger Boillot, radiologue et autre colistier de la liste NKM dans le 5e, met l’accent sur « le soutien à l’installation des jeunes médecins pour faciliter la relève des libéraux intra-muros, nombreux à partir à la retraite d’ici 5 ans. »
Plus de sérénité
Attirer et conserver les talents représente un défi pour Nathalie Kosciusko-Morizet. « L’exercice libéral devient moins solitaire. Des solutions d’exercice en réseau où au sein de maisons médicales permettraient aux plus jeunes de se lancer sans crainte, de pouvoir partir en vacances sereinement. La mairie doit accompagner celles et ceux qui ne veulent pas d’un exercice en solo, sans pour autant devenir fonctionnaires. » NKM s’intéresse aussi à la santé des « médecins libéraux, tendus, fatigués par des difficultés qui s’accumulent, des journées de plus en plus longues et des patientèles qui augmentent. » Pour améliorer leur sécurité, elle imagine un système municipal qui permettrait de géolocaliser les médecins de garde, qui circulent la nuit dans les quartiers sensibles.
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