15 000 transgenres vivraient dans l'Hexagone selon les associations dont ORTrans (Objectif Respect Trans). Soit 1 personne sur 4 400 en France, versus 1 sur 1 000 au Chili et 3 pour 1000 aux États-Unis. (estimation de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT). Les chiffres avancés sont très probablement sous-estimés, car les personnes concernées sont loin de toutes se déclarer ou ne suivent pas forcément de traitement hormonal ou chirurgical. Et pourtant, selon un rapport remis en 2015 au Conseil de l'Europe », un enfant sur 500 aurait une identité de genre qui diffère du sexe d'assignation.
En mai 2019, l'OMS retire la transidentité de la Classification Internationale des Maladies. Si en février 2010, la France avait déjà supprimé « le transsexualisme et les troubles précoces de l'identité de genre » de la liste des affections psychiatriques, la dysphorie de genre n'est toujours pas abordée en France, lors des études de médecine. Ni même, au cours des spécialités concernées (endocrinologie, chirurgie, psy… ). Cependant, des formations dédiées aux bonnes pratiques médicales face aux patients trans, se font jour depuis quelques années : (Diplôme Universitaire de prise en charge de la transidentité (DUTrans) à Paris, DIU Prise en charge du transsexualisme à Bordeaux…)
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