Le diabète touche aussi le poumon
Tout comme elle touche le rein, les nerfs, le foie ou les yeux, la fibrose – très commune dans le diabète – peut aussi concerner les poumons et induire une dyspnée (souvent confondue avec une dyspnée d’origine cardiaque). Les EFR retrouvent généralement une capacité pulmonaire restreinte, et ce plus nettement chez les patients présentant une albuminurie. En outre, un syndrome d’apnée du sommeil peut être présent, en particulier chez les patients en surpoids. Autant de raisons qui doivent inciter à prescrire un suivi pneumologique chez le diabétique.
Bientôt du Glucagon nasal
D’ici quelques mois, le glucagon nasal (3 mg) devrait être disponible en Europe. Conservé à température ambiante, prêt à l’emploi, il peut être administré facilement même sans formation médicale. Restait à prouver son efficacité. C’est ce qui a été fait dans une étude comparant glucagon injectable et nasal chez des diabétiques en hypoglycémie induite. L’efficacité du nouveau dispositif a été estimée à 100 %, identique en tout point (restauration de la glycémie, tolérance) à la forme injectable.
Des hyperglycémies sous édulcorants
Si de nombreux diabétiques consomment des édulcorants, cette habitude pourrait être particulièrement délétère. En effet, une étude australienne menée sur des volontaires sains montre que consommer pendant 2 semaines un régime alimentaire supplémenté en édulcorants (92 mg de sucralose et 52 mg d’acésulfame-K soit l’équivalent de 1,2 l de boisson édulcorée quotidiennement ou une canette par repas) majore de 20 % d’absorption de glucose, de 24 % la glycémie et diminue de 34 % la sécrétion de GLP-1 en réponse à une charge en glucose.
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