Nice

« Le cabinet totalement repensé » du Dr Jean-Luc Philip

Publié le 18/10/2013
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Situé en face du Musée d’histoire naturelle de Nice, le cabinet du Dr Jean-Luc Philip, généraliste enseignant à Nice, est un modèle pionnier en matière d’accessibilité et d’aménagement du cabinet. Lorsque l’on entre dans son cabinet, on est immédiatement surpris par l’aménagement et la décoration des lieux tout en volume, clarté et de plain-pied.Installé depuis 1981, le Dr Jean-Luc Philip, généraliste enseignant à Nice accueille depuis longtemps des étudiants en stage. « Une situation qui m’a permis de penser la situation de soin à plusieurs. La question de la réorganisation du cabinet s’est aussi posée à quelques années de la retraite dans l’idée d’une transmission réussie », explique t-il. Il s’associe à un couple

de jeunes médecins généralistes, les Drs Véronique et Marc-André Guerville. Et l’obligation de mise aux normes du cabinet rentrait directement dans le projet. Celui-ci s’est déroulé en moins d’un an, en 2011. « J’ai refait de fond en comble le cabinet en ne gardant que les murs maîtres. Il a été totalement repensé en tenant compte d’un accès direct sur la rue comme l’exigeait la loi et nous avons créé deux cabinets de consultation, une salle d’urgence, une salle d’attente, un accueil séparé, un espace pour le matériel et un coin détente conformément à la réglementation sur le handicap », poursuit le praticien niçois.

Une signalétique précise

Un architecte a pris en charge tout ce travail de coordination pour suivre le parcours du patient au sein du cabinet. Ce qui a permis de mettre en place une signalétique précise, un accès direct de la rue à la salle de consultation, de rendre les espaces de salle d’attente lumineux et apaisants, de donner dans le bureau du médecin sa juste place à la technologie sans entraver l’écoute et, enfin, de créer une salle d’examen hors du bureau avec toutes les conditions de discrétion et d’hygiène garantis. « Nos patients sont satisfaits des améliorations notoires que nous avons apportées et nous évitons grâce à ces aménagements beaucoup de visites à domicile fort chronophages » se félicite t-il.

Pour la réalisation de ce projet, il a eu la chance d’avoir une mairie conciliante car la rue est classée dans ce quartier du vieux Nice. Pour financer ces travaux, il n’a pas sollicité d’aides ou de subventions mais un prêt couvert par la SCM constituée par les trois médecins. « Le montant de travaux s’élève à 180 000 euros, mais nous sommes irréprochables tant en matière d’accessibilité que d’hygiène au cabinet. Je suis très satisfait d’avoir entrepris cette démarche car elle s’inscrit dans un processus de gestion des coûts pour une meilleure qualité de soins grâce à une meilleure organisation tant sur le plan fonctionnel que relationnel. »


Source : lequotidiendumedecin.fr